Passer au contenu
l’Ombudsman des patients
Choisir une année (une nouvelle page Web s’ouvrira)
Arrêter l’animation
Revenir

Problème 3/3

Les préoccupations émergentes concernant les soins obstétricaux et gynécologiques

En 2023-2024, l’Ombudsman des patients a commencé à suivre un nombre croissant de plaintes liées aux problèmes de soins obstétricaux et gynécologiques, notamment des plaintes concernant l’insensibilité, la mauvaise communication et le manque de soins réactifs pour les complications de la grossesse, les fausses couches, les accouchements difficiles et les agressions sexuelles.

Un médecin et une patiente enceinte discutent.

Certaines des plaintes concernaient des incidents graves où la douleur intense des patients était ignorée ou minimisée, ou encore un manquement à la surveillance fœtale entraînant des conséquences tragiques.

Alors que la nature clinique des plaintes signifiait qu’elles relevaient souvent du champ de compétence des ordres professionnels de la santé, l’Ombudsman des patients a également identifié des problèmes organisationnels plus larges, notamment un manque d’approches axées sur les soins tenant compte des traumatismes qui, s’ils étaient abordés, pourraient améliorer les expériences des patients et de leurs familles.

En 2023-2024, l’Ombudsman des patients a identifié 130 plaintes de ce genre. La majorité des plaintes portaient sur les hôpitaux publics (100) et les centres communautaires de chirurgie et de diagnostic (neuf), ainsi que 26 plaintes non juridictionnelles concernant les soins médicaux (14 concernant les fournisseurs de soins primaires et 12 concernant les spécialistes en obstétrique/gynécologie).

Les termes « violence obstétricale » et « violence obstétricale et gynécologique » ont été utilisés par des chercheurs et les médias pour décrire une gamme d’expériences négatives des patients, notamment des soins obstétriques irrespectueux, inadéquats, non consensuels ou abusifs.1,2 Bien que les termes soient un tant soit peu controversés,3 il y a ample évidence globalement et au Canada que beaucoup de femmes rapportent des expériences de soins gynécologiques et obstétricaux qui pour le moins manquent de sensibilité et au pire, ont des répercussions graves ou causent un état de traumatisme perpétuel.4,5

L’Ombudsman des patients continuera de surveiller cette tendance et a lancé une enquête sur un cas impliquant la réponse d’un service d’urgence à une patiente présentant une complication de grossesse qui sera rapportée en 2024-2025.