Expérience
Une plaignante a contacté l'Ombudsman des patients pour se plaindre des soins reçus par son père au service d'urgences d’un hôpital. Elle a mentionné qu’elle avait amené son père à l'hôpital. En raison de ses problèmes respiratoires et de sa faiblesse, il était incapable de marcher de manière sécuritaire de la voiture au service d’urgence. Lorsqu'elle a demandé d’avoir un fauteuil roulant, on lui a dit d'en trouver un elle-même. Son père a attendu seul dans la voiture pendant qu'elle était à la recherche d’un fauteuil.
Après son admission à l'hôpital, il a été placé sur une chaise dans le couloir pendant plusieurs jours en raison de l’encombrement. Pendant que son père attendait un lit, la famille a appris qu'il était en train de mourir. Pendant cette période, son sac intraveineux et son réservoir d'oxygène se sont asséchés. Un autre membre de la famille, qui est médecin, a trouvé le père en état de détresse aiguë.
Règlement
À la suite de l’évaluation de l'Ombudsman des patients, l'hôpital a présenté des excuses officielles à la plaignante et à sa famille.
L’hôpital a depuis acheté 50 fauteuils roulants supplémentaires pour le service d’urgences. À partir de maintenant, les bénévoles et le personnel non médical peuvent aller chercher un fauteuil pour assurer qu'il y en a toujours de disponibles au service d’urgences.
L'hôpital a revu sa procédure afin que les patients ayant besoin d’oxygène en continu ne soient pas placés dans un couloir pour attendre un lit.
L'hôpital ouvrira un nouveau service d’urgence agrandi dans l’espoir que cela résoudra les problèmes soulignés par la famille.
L'Ombudsman des patients a également aidé la famille à envoyer une plainte à l'Ordre des infirmières et infirmiers de l'Ontario pour déterminer pourquoi l'équipe de soins infirmiers n'avait pas remarqué l'état de détresse physique du patient.